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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 00:39

P1090955

...un peu sur la droite apparaissent les montagnes. Il suffit parfois d'ouvrir les yeux.

 

A l'Etoile, sa pupille brille.

A George V, l'iris prend l'eau.

A Franklin Roosevelt, la cornée menace de déborder.

A Georges Clémenceau, les larmes coulent.

A Concorde, elle n'est plus qu'un torrent.

 

... dans le métro naissent les cours d'eau et les regards se détournent.

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commentaires

E
<br /> j'aime vraiment beaucoup cette histoire d'eau rythmée par les arrêts de métro.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> C'est une histoire vraie d'une inconnue croisée sur une banquette de métro qui avait perdu le Fuji de vue probablement. On se sent parfois bête devant le désaroi de ses semblables.<br /> <br /> <br /> <br />
J
<br /> Est-ce l'arrivée prochaine du printemps qui fait frissonner ta plume de poëte? Très belle poësie.<br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Le temps se prête aux déambulations, l'eau de là et d'ici à la flanerie et à la divagation des esprits. De là à dire que c'est de la poésie, merci<br /> <br /> <br /> <br />