Chez Henri Cartier-Bresson, la claque.
Guido Guidi s'expose, artiste vivant avec intention créative exprimée.
Du béton de l'ouest de l'oural, des chaises et des bancs nus, des poteaux décentrés, des être humains pris à mi hauteur figés, des blocs de ciment vivants. Une pelle verticale.
Et puis des cadrages. Des bouts de voiture qui dépassent pour la profondeur du champ, une toile cirée en gros plan avec banane coupée.
Dans l'espace, les images s'insérent dans un tout.
Les touffes à des heures différentes, la lumière qui se déplace dans la cabane. Des essais lumineux et un résultat ... aussi.
Je suis restée estomaquée. Soufflée, blufflée. Il prend ce qui est là. C'est réussi techniquement. Ok. Et l'ensemble fait oeuvre car il y a propos. On ne se pose pas la question de l'esthétique ou du message. Juste celle de recevoir et d'écouter. Voila, c'est clair. Une belle démonstration.
La reco de Plume de rue : Courez voir ! Et évitez la fondation Cartier si vous devez choisir. América Latina, bof. Propos centré, mal vieilli.
Les photos ? rien à voir. Juste mon envie de chercher le propos ... et la lumière.