L'expo commence par ces deux portraits :
Et puis il y en a d'autres. Des visages, des regards, des vies toutes entières posées et saisies par l'oeil de Pieter Hugo, photographe sud africain et jeune. Les humains alternent avec les objets. C'est l'un ou l'autre, le focus est fait, parti prit. Un regard d'aujourd'hui sur un pays de contrastes, schizophrène dit-il.
Je suis restée scotchée sur ce banc blanc qui raconte sans commentaire l'attente éphémère tellement répétée qu'elle s'inscrit durablement. Ce banc sous titré "en maison de retraite" s'intercale entre une photo de la grand mère de l'artiste allongée, le regard très loin et une de l'artiste posant avec son bébé nus. Contre symétrie axée autour d'un fauteuil et son ombre.
Allez, courez à la fondation Henri Cartier Bresson. Cette expo ne se rate pas.
http://www.henricartierbresson.org/expositions/