| Le printemps A pris la place de l’hiver. Fanées, Les primevères. L’horizon entier est en dégradé De vert. La glycine Et le muguet En avance sur mai Embaument l’air Et les narines. La lumière Joue avec les orties. |
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Tes pieds Martèlent les sentiers. Là où sont les racines Des pissenlits, Comme ceux qui ont vécu Et ne sont plus. Tu penses à ceux qui Ont trouvé leur voie Contrairement à toi. Sur leurs rails, Famille et travail. Tu te sens perdue. |
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Une coccinelle Se pose sur toi Mais avant que tu aies compté ses pois Elle est repartie à tire d’ailes. Tu lèves les yeux. Le ciel est bleu. Tu larguerais bien les amarres pour aller vivre sur un phare Et plus derrière le verre au milieu des bétonnières. C'est tentant ! |
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