Fleur de trottoir, mot féminin mi foutre mi poésie – Chronique 39 d’Alix, féministe
Combien de chansons populaires, de romans, de films, font de la prostituée une héroïne rédemptrice, une tendre muse, un flamboyant élément de décor ? Un tiers d’écrivains ont d’ailleurs signé la tribune parue fin août 2012 dans Le Monde, sous le titre « L’interdiction de la prostitution est une chimère ». Peur de manquer d’inspiration ? De transgression ? Ils prônent un autre rapport au corps, je cite : « la promiscuité peut être un libre choix ». On ne doit pas avoir la même définition de la promiscuité. J’invite donc Mesdames Badinter et Heinich (également signataires) à faire librement ne serait-ce que 10 passes par jour, disons, trois jours de suite (je ne suis pas vache). Après, on pourra reparler de la liberté, de la promiscuité, de la poésie et peut-être de la violence.
Alix